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Vincento Moore Contre Julien Birkin. (Partie 2)

Publié le par Evanne

Le debut de l'histoire se passe un article plus bas !
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Les soldats de l'EXORCIST étaient arrivé en trombe , mais avaient été complétement fauchés par Vincento. Darden se prit une balle dans le ventre, et sourit pour signifier qu'il n'avait rien sentit, le colosse fit deux pas, mais devint livide et s'écroula. Les deux soldats qui restaient dans le couloir continuaient de tirer des rafales à feu nourri même sans voir Vincento. Les grenades lacrymogènes tombèrent à leurs pieds. Les deux s'écroulèrent. La partie devenait tendue. Julien Birkin qui observait la scène vit aussi le geste d'Amara, et il tapa violamment du poing sur la table du panneau de contrôle de rage. Il l'aurait, cela ne pouvait pas être autrement, elle était à lui. Il murmura hors du micro.

"Bon ok, tu veux vraiment me pousser dans mes derniers retranchements. Si je ne peux pas t'avoir par la manière douce, je t'aurai autrement."


Le chercheur pianota sur la console et régla le programme de manière à ne pouvoir s'adresser qu'au gens dans le hall d'entrée du complexe. Cette créature était vraiment maligne, il ne l'avait pas vu comme ça au début. Julien devait reconsidérer ses méthodes.

"Le personnel est prié d'évacuer le hall d'entrée au niveau 0, je répète, ceci n'est pas un exercice, le personnel est prié d'évacuer, un specimen mutant se dirige vers le hall. L'équipe lambda est priée de préparer le matériel de référence 0125654 dans le le hall d'entrée."

Ce dernier ordre avait été émis en interne. Il regarda les escaliers, Amara était encore loin du hall . Birkin verrouilla toutes les portes pour gagner du temps, et ne lui permis l'accès qu'à un circuit de couloirs qui rallongeraient la fuite du chasseur. Birkin priait qu'elle ne se doute de rien , car il n'avait plus parlé, à part en interne sur les radio des EXORCIST pour qu'ils partent du hall et ne rencontrent plus Amara. Lorqu'elle arriva enfin dans le hall, l'immense pièce était vide, les bureaux des receptionnistes étaient également vides. Tout semblait avoir été évacué. A quelques dizaines de mètres se trouvait les grosses portes automatiques vitrées du complexe, mais elles n'étaient pas gardées. Soudainement, un volet métallique tomba lourdement sur les portes vitrées. Quelques secondes après ce fut des grilles sur les portes donnant accès au reste du bâtiment. Il y avait cependant des boîtiers pour taper un code à chaque porte de la pièce. trois gros caissons métalliques se trouvaient déposés en bataille dans un coin de la pièce, ils affichaient un voyant vert.

"Comme c'est dommage de partir sans dire aurevoir. Je n'ai pas vraiment apprécié ton geste si vulgaire. Laisse moi te montrer quelque chose avant. Au début quand je travaillais dans ce laboratoire on faisais les tests sur des chiens, mais le résultat était trop instable, même pire que pour les humains. J'ai gardé des souvenirs tu veux voir?"

Les voyants passèrent au rouge et les ouvertures des caissons s'ouvrirent. Des créatures à moitié décomposées en sortirent, elles semblaient comme écorchées. Une odeur de putréfaction s'en échappaient, les créatures ne ressemblaient plus du tout à des chiens. Les trois monstres foncèrent sur Amara.

"Dernière chance , rendez-vous et je les neutralise."

Les monstres possédaient de gros colliers avec des batteries électriques protégées par du métal, sans doute pour les immobiliser en cas de problème.

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Vincento pensait être enfin tranquille. Il arriva dans le hall d'entrée, qui était totalement désert. Mais il y a une minute, il était bondé. Birkin avait fait évacuer tout le personnel, pour mieux avoir le chasseur.
Les portes vitrées du hall attirèrent l'attention de Vincento. Lorsque trois grosses caisses métallique apparurent par les portes vitrées.


"- Oh..."


Vincento chargea Cerbère, et sortit Ancalimë.


"Comme c'est dommage de partir sans dire aurevoir. Je n'ai pas vraiment apprécié ton geste si vulgaire. Laisse moi te montrer quelque chose avant. Au début quand je travaillais dans ce laboratoire on faisais les tests sur des chiens, mais le résultat était trop instable, même pire que pour les humains. J'ai gardé des souvenirs tu veux voir?"

Trois espèces de pourrissants version canidé sortirent des trois caisses.
Ils foncèrent alors sur le chasseur, qui arqua un sourcil, l'air presque indiffèrent.


"Dernière chance , rendez-vous et je les neutralise."

Vincento tira une cartouche sur chacune des bêtes, et répliqua, de son habituel ton froid :

"- T'inquiète Birkin, une fois que j'en ai finis, je te fais ta fête...ça va gicler je te préviens..."

Les balles n'avaient pas le moindre effet sur les chiens. Alors le chasseur rangea Cerbère, et se mit en garde avec Ancalimë. Le premier chien se prit un magistral coup d'épée sur le crane. En même temps, le chasseur écarta le second chien par un coup de pied. Le troisième chien s'avança dangereusement vers Vincento, qui répliqua par un coup d'épée dans le dos.
Le chasseur enchaina comme cela, coup d'épée sur coup d'épée. Le sang giclait terriblement, c'était pas beau à voir...
Les trois bêtes finirent en morceaux...Et Vincento aussi...Enfin, presque, il saignait de partout, son visage était déchiqueté, ses vêtements en lambeaux. Mais il tint sa promesse, et se dirigea vers la salle de contrôle.
Il y arriva rapidement, et ouvrit la porte brutalement, se dirigea vers Birkin, et l'empoigna par le col, pour le soulever dessus de lui.
Le regard du chasseur était d'un rouge vif, et l'agacement se lisait sur ses traits.
Il parla à Birkin, cette fois de sa voix féminine, et faisant attention de mettre ses crics vampyriques en valeur :


"- Maintenant Birkin, j'ai affronté tes hommes, tes bêtes...Il me reste plus que toi...Et ce n'est pas la peine d'appeler tes soldats à ton secours...J'ai veillé personnellement à ce qu'il ne nous dérange pas...
Bien, alors, tu préfère mourir par décapitation ou bien par une balle t'exposant le cerveau ? Dépêche toi de choisir, sinon c'est moi qui le ferais..."


Il sortit Cerbère, et le chargea, après avoir jeté Birkin sur sa chaise, et s'être posté juste devant lui, ses deux armes pointé sur le scientifique...
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Julien vit les chiens se faire tuer un à un, cette petite garce était bien plus forte qu'il ne l'avait spéculé. Julien détestait se tromper dans ses approximations. Et là Amara avait déjà disparu de ses moniteurs. Il se rappela alors de la phrase qu'elle avait dit. Birkin se retourna pour essayer d'atteindre le Beretta qui se trouvait sur la table derrière lui. Trop tard Amara le tenait par le col et le soulevait. Il plongea ses grands yeux bleus dans les yeux rouges de la créature. Cette fois c'était sur il allait y passer. Son travail était ingras , il en avait conscience, mais était profondément persuadé de faire le bien. Cette créature infecte lui en voulait de faire son travail , elle avait certainement été humaine dans une autre vie, aussi avait elle sans doute perdu tout sens commun depuis son infection. Puis Birkin fut violemment jeté sur sa chaise, il allait passer un mauvais quart d'heure. A l'attention d'Amara qui montrait ses crocs il parla d'une voix fluide, presque déshumanisée.

"Je ne fais que faire mon travail."

Puis il attendit le fâcheux verdict, à vrai dire le scientifique tremblait comme une feuille. Les blessures d'Amara la rendait encore plus terrifiante. Cependant la jeune femme semblait vraiment éprouver de la haine pour le scientifique, lui n'en éprouvait pas vraiment, il se contentait de fixer Amara de ses grands yeux bleux curieux. Comme il avait toujours regardé le monde, il n'était finalement rien d'autre qu'un grand enfant. Le concentré de violence que lui offrait à voir Amara le perturbait vraiment. Mais il préféra utiliser son arme la plus probante, la raison. Tout être humain était doué de raison, si Amara n'était plus humaine elle l'avait été.

"Votre violence gratuite ne changera rien. Me tuer? Et après? A quoi celà vous aménera-t-il? Je suis un des derniers spécialistes du Vampyris en vie?"

Puis il attendit sur sa chaise, un fin filet de sang tombant toujours sur le col de sa blouse, la scène était pathétique.
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Vincento écouta Birkin sans brocher. Il disait ne faire que son travail. Le vampyr lui répliqua violemment, de sa voix froide :

"- Ah oui ? Le fait de torturer les être vivant est un travail ? Vous pensez bien faire ? Ben Vous savez quoi ? Moi aussi, je pense bien faire en vous tuant...Ça fera une vermine de moins dans ce bas monde...Après tout, je ne fais que mon travail, monsieur Birkin..."


Il semblait s'être calmé, mais sa haine n'avait pas pour le moins diminué. Il en voulait férocement à Birkin, et à tout l'Exclesis.

Le scientifique tremblait de peur. Il était vrai que l'image qu'offrait Amara d'elle n'était pas rassurante. Mais heureusement pour Birkin qu'elle ne mangeait pas d'homme.

Vincento fixa Birkin, sans esquisser le moindre geste. Il l'écouta, avant de baisser ses armes :


"- Ça, c'est franchement pas mon problème, justement, votre mort ressoudera MON problème, ou du moins en parti.
Cela m'amènera à rien, dans l'immédiat, mais je suis patiente...Depuis le temps...Et puis entre nous, on peut pas vraiment dire que c'est de la violence gratuite Birkin..."


Elle re-pointa ses armes sur Birkin.

"- Ou alors...Donne moi une seule bonne raison qui soit dans mon intérêt pour ne pas te tuer...Dans ce cas là, je t'épargnerai...Mais réfléchis bien, et méfis toi, Cerbère est chargé, et au moindre mouvement de votre pars, il pourrait aboyer...violemment..."


Vincento ne plaisantait pas, il attendait réellement une bonne raison de ne pas tuer Birkin, puisque lui même, il n'en voyait pas...
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Birkin sourit, il n'avait pas encore utilisé son joker, et Amara le forçait à l'utiliser. Ses grands yeux bleus fixait la Vampyr avec un peu plus d'assurance maintenant. Il fallait battre le fer qui était chaud...maintenant. La grande force de Birkin résidait en sa paranoïa et elle lui avait encore sauvé la vie. L'être en face d'elle semblait un peu perdu, Amara semblait chercher des réponses, au fond d'elle elle ne voulait pas tuer Birkin, et lui le savait.

"Voyez vous, l'infection par le Vampyris n'est pas gratuite. Vos cellules produisent une enzyme hydroxylase ayant une cinétique très lente. Une sorte de protéine sans réel interêt. Lorsque je vous ai installé dans mon laboratoire je vous ai injecté une molécule de type alcaloïde qui lorsqu'elle est hydroxylée est cinquante fois plus toxique. J'ai également de quoi neutraliser cette molécule, sans quoi il vous reste..."

Birkin regarda sa montre et haussa les épaules.

"...environs 2 heures avant de sentir les premiers vertiges, 3 heures avant d'être incapable de vous déplacer, et 4 heures avant de mourir. Celà vous suffit il? A ajouter à celà que vous n'êtes pas un pourrissant, et que j'utilise cette méthode normalement sur les pourrissants, on ne peut donc pas prévoir la réaction de votre corps à mon composé. Est-ce suffisant?"

Puis Birkin se leva de sa chaise, Amara était passé du voivoiement au tutoiement, elle commençait à perdre patience, Birkin avait peut-être une chance. Il ne lâcherait pas Amara comme ça, elle avait mis le désordre partout dans le bâtiment, si il ne cherchait pas à jouer toutes ses cartes maintenant, il aurait du mal à sortir vivant de cette mauvaise situation.
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Amara aurait dut s'attendre a quelque chose comme ça. C'était typique des paranos.
Mais comment savoir si le scientifique disait vrai ?
Vincento réfléchit intensément, fixant Birkin de son regard rougeâtre. Peut être était-ce une ruse, peut être non, mais il ne pouvait prendre le risque de mourir maintenant, il avait trop de chose à faire encore. Alors...


"- Ok, bien joué. Je ne te tuerais pas pour l'instant...mais donne moi l'antidote, et laisse moi partir, et je peux te garantir que nous nous reverrons...et que nous rejouerons à ce petit jeu..."


"Mais cette fois, je te tuerais, Birkin."

Hum, ce n'était pas très convaincant, mais bon, tant pis. S'il insistait, Vincento le menacerait. Bien qu'il n'aime pas ça, il le ferait, pour lui, et pour les survivants qui avaient besoin de lui. Il ne pouvait pas mourir maintenant, c'était impossible.
Mais ça, Birkin était trop égocentrique pour comprendre les motivations de Vincento. Le chasseur s'en fichait, personne ne pouvait le comprendre, pas même ceux qu'il aide, alors, a quoi bon...


"- Dépêche toi, ou bien je pourrais changer d'avis, car la souffrance ne m'effraies plus, pas plus que la mort, Birkin..."


C'était illogique, Birkin demandera pourquoi Vincento veut il l'antidote, puisqu'il ne tient plus à la vie, mais tant pis, ce petit coup de bluff le motivera peut être, avec un peu "beaucoup" de chance.
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Birkin sourit, sa ruse avait pris, il avait eu raison de jouer cette carte. Il avait bel et bien injecté l'alcaloïde en Amara , mais il devait trouver un moyen de ne pas lui laisser les moyens de s'en prendre à lui. Pour ça il avait son idée mais il préféra ne pas trop afficher sa joie, elle pourrait se douter de quelque chose. C'est alors qu'ils furent interrompus par la voix calme et grave d'un homme, ce dernier se tenait derrière Amara, et apparemment tenait une arme si on se fiait au bruit métallique de chargement qui se fit entendre.
"Docteur Birkin, alors c'est encore vous l'origine de tout ce foutoir. Nous avons une invitée en plus, je l'invite d'ailleurs à ranger son arme si elle ne veut pas d'histoire."

L'homme avança d'un pas. Il portait un long manteau noir et un costume trois pièce sous ce dernier. Des lunettes noires cachaient ses yeux. Cet homme n'était pas de la même trempe que Darden et la bande de clown qu'Amara avait pu voir à l'oeuvre jusqu'à maintenant. Il s'agissait du Capitaine Albert Wesker, et il tenait fermement un Desert Eagle en direction de la tête d'Amara. Birkin rapprocha sa tête à quelques centimètres de celles d'Amara, tout en glissant une fiole dans sa poche et lui murmura.

"Oui j'y compte bien , nous nous reverrons. Et croyez moi, cette fois je réussirai à trouver l'antidote contre le mal qui nous ronge."

Après quoi le scientifique réajusta le noeud de sa cravate et le col de sa blouse avant de se diriger vers la porte. Avant de partir , il ajouta.

"Un clochard que nous avons ramené ici, il a blessé quelques soldats, mais il était soul. Mettez le dehors Capitaine, j'ai du travail. Tout n'aurait pas été aussi tragique si il n'avait pas ouvert à des pourrissants par mégarde."

Comme toujours , Birkin mentait. Il était déjà parti en direction de son laboratoire. Deux EXORCIST qu'Amara n'avait sans doute pas vu la saisirent et la raccompagnèrent à la sortie. Comme par hasard, les cadavres de chiens avaient disparu, et la plupart des EXORCIST blessés ou morts étaient à l'infirmerie ou à la morgue. Wesker examina Cerbère, il n'avait jamais vu d'arme comme celle ci. Dans ce complexe d'Excelsis tout le monde semblait faire la sourde oreille. Amara fut violemment jetée au sol à l'extérieur du centre. Wesker déchargea Cerbère et le jeta sur Amara avec l'épée.

"J'espère pour vous que nous nous recroiserons pas."

Puis l'homme partit, suivit de ses soldats.
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Citation:
Nous avons une invitée en plus

Il n'y a que Birkin qui sais que Vincento est une femme, les autres l'ignorent Wink
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Vincento avait gardé les yeux rivé sur Birkin, et avait baissé sa garde sur le reste. Erreur, car un homme haut gradé pointa sur armes sur le crane du chasseur. L'étranger parla d'une voix grave et froide.

"Docteur Birkin, alors c'est encore vous l'origine de tout ce foutoir. Nous avons une invitée en plus, je l'invite d'ailleurs à ranger son arme si elle ne veut pas d'histoire."

Vincento s'exécuta, ce n'était pas le moment de s'emballer, il était trop près de la sortit de cet enfer.
L'homme s'avança, et le chasseur put distinguer quelle arme était pointée sur lui. C'était un Desert Eagle. Le chasseur se promit de ne pas faire de geste brusque, ni même de répliquer violemment, car ces engins font plutôt mal.
Birkin s'approcha du Vincento, et lui glissa l'antidote dans le poche, en lui soufflant :


"Oui j'y compte bien , nous nous reverrons. Et croyez moi, cette fois je réussirai à trouver l'antidote contre le mal qui nous ronge."


Le scientifique se dirigea ensuite vers la sortit en répliquant un bref mensonge au capitaine.
Ce fut deux Exclesis qui raccompagnèrent Vincento dehors, et pendant ce temps, le capitaine examina Cerbère.
Le chasseur fut jeté violemment dehors, suivit d'Ancalimë et de Cerbère, que le capitaine avait précédemment déchargé.
Le chasseur resta un moment par terre, histoire de respirer.
Tout ce cirque avait commencer par une simple chasse aux pourrissants, quelle poisse...
Enfin, il était vivant, et pas trop amoché...
Et il avait aussi réussit à récupérer l'antidote, qui attendait sagement dans la poche de Vincento.
Celui ci se redressa, l'attrapa, l'ouvrit, et le but. Il ne bu pas tout, au cas où il en aurait encore besoin...
Il se leva, et marcha, sans savoir où...Peut être allait il rentrer chez lui...


FIN !

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